Comment parler une langue sans savoir lire ni écrire ?

 

En 2008 à Tokyo j’ai rencontré un Cambodgien qui vivait là-bas. Il parlait bien japonais.

 

Pourtant, une fois dans le métro, je me suis aperçu qu’il savait absolument pas lire cette langue (impossible pour lui de lire une carte par exemple).

 

C’est une anecdote pour vous dire qu’il est possible de parler une langue sans savoir la lire ni l’écrire.

 

En revanche, ça limite forcément.

 

Je m’explique.

 

Il est naturel d’apprendre à parler une langue avant de connaître son écriture.

 

Par exemple, enfant, vous avez appris à parler français avant de l’écrire. L’écriture n’est qu’un moyen pour retranscrire la parole.

 

C’est pourquoi on peut parler une langue sans savoir la lire ni l’écrire. Et écrire, ce n’est qu’une partie de l’apprentissage d’une langue. Il faut aussi apprendre à la comprendre, à la lire et à la parler.

 

Pour chacune de ces activités, il faut consommer du contenu dans la langue en question.

 

Si vous voulez apprendre à écrire l’anglais, il faut lire un maximum. Vous pouvez lire des journaux par exemple. Ou regarder des films avec les sous-titres en anglais.

 

Ça vous permettra d’enregistrer sans forcer l’orthographe des mots.

 

Sachez que c’est plus facile pour une majorité de gens d’apprendre en voyant les choses à l’écrit plutôt qu’en écoutant.

 

En lisant un mot, vous pouvez retrouver son sens plus tard alors que c’est plus difficile si vous l’entendez seulement. La clé est donc d’habituer le cerveau à la musique de l’Anglais en lui donnant aussi du contenu écrit.

 

Donc oui, il est possible d’apprendre une langue sans savoir la lire ou l’écrire.

 

Vous avez déjà appris une langue sans savoir la lire ou l’écrire ? Vous apprenez plus facilement en lisant ou en écoutant ?

 

Répondez-moi dans les commentaires en dessous de cet article.

 

Transcription texte de la vidéo :

 

Est-ce qu’on peut parler l’anglais sans savoir l’écrire ?

 

En fait, la réponse est oui, je vais vous expliquer pourquoi.

 

Moi, en 2008 je suis parti au Japon avec un copain et on était à Tokyo, sur place, on avait rencontré un Cambodgien.

 

On vendait des trucs dans la rue, etc., on était jeune, on était fou.

 

Et on avait rencontré un Cambodgien, un mec qui zonait un petit peu, on ne savait pas trop.

 

Il était marié avec une Japonaise et ce qui est rigolo, c’est qu’il vivait au Japon depuis, je ne sais pas, 5-6 ans, quelque chose comme ça, et en fait je me suis rendu compte qu’il parlait japonais, on a pris le métro ensemble et je me suis rendu compte qu’il ne savait pas lire le japonais.

 

Alors, évidemment, c’est lié puisque l’écriture, ça permet de retranscrire un petit peu ce qu’on parle.

 

Pourquoi je vous dis ça ?

 

Je vous dis ça parce que vous devez être conscient qu’apprendre l’anglais, en fait, il y a plusieurs disciplines.

 

Il y a, écrire l’anglais, lire l’anglais, parler l’anglais et comprendre l’anglais oral, c’est quatre disciplines.

 

Ça veut dire quoi ?

 

Ça veut dire qu’en fait, il faut travailler ces quatre disciplines.

 

Et la source, qu’est-ce que c’est ?

 

La source, c’est de consommer.

 

Donc, par exemple, pour écrire l’anglais, le mieux c’est de lire de l’anglais.

 

Donc, lisez des livres, lisez des articles sur internet, lisez des sites sur internet, cherchez de l’information sur internet en anglais, etc.

 

Pour pouvoir parler anglais, il faut écouter de l’anglais.

 

Donc, ça veut dire quoi ?

 

Ça veut dire écouter de la musique, écouter des films, des séries, ce n’est pas ce qui manque en anglais, des séries de qualité, des films de qualité, il y en a des tonnes ;

 

Ce qui est important, c’est de comprendre que pour habituer votre cerveau, il faut lui faire rentrer dedans de l’anglais.

 

Ça va être de l’anglais écrit, de l’anglais à l’oral et c’est comme ça que vous allez apprendre à écrire l’anglais, à mieux écrire l’anglais et à parler anglais également.

 

Un très bon conseil, si vous avez la possibilité, quand vous regardez un film, on parle souvent de VO sous-titré, VO sous-titré en français, c’est bien, c’est une première étape, mais ce qui est beaucoup mieux c’est VO sous-titré en anglais, ça, c’est vraiment le top parce qu’en fait, il y a des mots que vous ne connaissez pas.

 

Donc, quand vous entendez un mot que vous ne connaissez pas, vous ne pouvez pas l’apprendre, ce n’est pas possible.

 

Sauf que quand c’est écrit, quand vous voyez un mot qui revient plusieurs fois, eh bien, vous pouvez le retrouver, vous pouvez le chercher dans le dictionnaire, le chercher sur internet, vous pouvez trouver sa signification et vous pouvez vous en souvenir plus facilement.

 

C’est plus facile de se souvenir d’un mot, mais après ça dépend des types de mémoire, mais c’est plus facile en général de se souvenir d’un mot qu’on a lu qu’un mot qu’on a entendu comme ça et qu’on ne connaît pas puisqu’un mot qu’on a lu au moins, on se souvient des lettres, on peut l’épeler, on peut le retrouver, alors qu’un mot qu’on a entendu, on ne sait pas vraiment comment le retrouver.

 

C’était un petit peu une petite anecdote pour vous expliquer que pour apprendre l’anglais, il faut faire rentrer cette musique dans votre cerveau.