Les erreurs les plus courantes en français !

Les erreurs les plus courantes en français !

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Le français est une langue sublime, mais qui nous joue des tours au quotidien. Un mail rédigé un peu vite, un message sur les réseaux, et voilà qu’une petite coquille se glisse sans crier gare. Personne n’est parfait, et même les plus grands amoureux de notre langue peuvent trébucher. Allez, on décortique ensemble quelques-uns de ces pièges pour ne plus jamais tomber dedans.

Le participe passé, notre meilleur ennemi

C’est la star des fautes d’orthographe. La règle, pourtant, n’est pas si compliquée une fois qu’on la visualise. Avec l’auxiliaire avoir, le participe s’accorde avec le complément d’objet direct (COD) seulement si celui-ci est placé avant le verbe.

Un exemple vaut mille explications. On écrit : « J’ai mangé les cerises », car le complément d’objet direct « les cerises » se trouve après le verbe. Mais on écrira : « Les cerises que j’ai mangées », car le COD « que » (qui remplace les cerises) est bien avant. Une fois que l’on a le déclic, tout devient plus simple.

Cette règle est un pilier de la grammaire française. La maîtriser est souvent un objectif central pour ceux qui souhaitent perfectionner leur niveau, par exemple en suivant des cours de français à Paris où ce point est longuement étudié.

Avec l’auxiliaire être, la règle est encore plus simple : l’accord se fait toujours avec le sujet. Facile !

Le « si » fatal : la condition à ne pas manquer

Celle-ci pique les yeux et les oreilles. La règle est simple et immuable : les « si » n’aiment pas les « rais ». Derrière un « si » qui exprime une hypothèse ou une condition, on n’utilise jamais le conditionnel.

On ne dit donc jamais « Si j’aurais su », mais bien « Si j’avais su ». La phrase correcte exige l’imparfait après le « si » et le conditionnel dans la deuxième partie de la proposition : « Si j’avais su, je serais venu ». C’est une marque d’élégance et de justesse qui fait toute la différence.

Les duels de jumeaux : ces mots qui se ressemblent

Ils sonnent pareil, mais leur sens et leur orthographe divergent. Ils sont la source d’erreurs fréquentes, mais faciles à éviter avec une petite astuce.

C’est vs. S’est

Le grand classique. Pour ne pas se tromper, il suffit de remplacer par « cela est ». Si la phrase a du sens, alors il faut écrire « c’est ». Par exemple : « C’est magnifique » devient « Cela est magnifique ». Ça fonctionne ! En revanche, « Il s’est levé » ne peut pas devenir « Il cela est levé ». « S’est » fait partie d’un verbe pronominal.

À vs. A

Ici, l’astuce consiste à changer le temps de la phrase. Mettez la phrase à l’imparfait. Si « a » devient « avait », alors il s’agit du verbe avoir, sans accent. Exemple : « Il a faim » devient « Il avait faim ». Si le changement est impossible, il s’agit de la préposition « à » avec un accent.

Pour les puristes : la petite touche qui fait la différence

Certaines erreurs sont plus subtiles. Elles montrent une vraie maîtrise quand on les évite. Le verbe « pallier » en est un parfait exemple.

On entend très souvent « pallier à un problème ». Or, ce verbe est transitif direct. Il n’a pas besoin de la préposition « à ». La forme correcte est donc « pallier un problème », tout comme on dit « résoudre un problème ». Un petit détail qui change tout.

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Maxime Chauffaille

Passionné par l'éducation et la pédagogie, Maxime Chauffaille consacre son travail à explorer et à partager les meilleures pratiques en matière de formation et d'accompagnement des professionnels. À travers son blog, il propose des réflexions et des conseils sur les métiers de l'éducation et de la formation, en mettant l'accent sur l'importance d'une pédagogie efficace pour le développement des compétences. Fort de son expérience dans le secteur éducatif, Maxime aide ses lecteurs à comprendre les enjeux actuels de la formation et à trouver les meilleures voies pour se perfectionner dans leur domaine.