Comment aider les jeunes qui vont étudier dans une autre région ?

étude

Lorsque l’on s’attarde sur le sujet des jeunes qui doivent quitter le domicile familial, afin de poursuivre leurs études, l’emphase semble être mise sur les besoins financiers. Un tour d’horizon sur Google nous permet de confirmer ce fait, alors que des dizaines d’articles sont écrits sur le sujet des aides financières. Cependant, ce dont ces jeunes auront le plus besoin, est un soutien moral. Voici comment on peut leur apporter.

Leur procurer un environnement sain et sécuritaire

Chaque enfant est différent, l’un de l’autre, ce qui signifie que leurs besoins le sont aussi. Cependant, il ne faut pas prendre une décision sur le lieu où ils habiteront, uniquement selon leurs désirs. Aller habiter seul, en appartement, peut sembler intriguant et un havre d’indépendance pour un jeune. Cependant, dans la grande majorité des cas, cela deviendra rapidement une difficulté insurmontable pour une grande partie d’entre eux. En effet, apprendre à gérer un domicile, tout en se concentrant sur ses études, n’est pas chose facile.

Il existe une résidence étudiante à Nice qui offre un bon exemple d’un environnement sain et sécuritaire. Le concept a été créé, afin de trouver un équilibre juste entre l’indépendance de l’enfant et son besoin d’aide ponctuelle. Il positionne le jeune dans un cadre où il pourra utiliser des lieux publics, en compagnie d’autres étudiants comme lui, afin de partager l’expérience de vivre loin de la famille. Cela, tout en lui procurant un logement à lui seul, où il pourra se retrouver, lorsqu’il en aura besoin. S’il ne parvient pas à maintenir son logement bien rangé, il pourra faire appel à un service de ménage, proposé par l’établissement. Et comme celui-ci regroupe plusieurs personnes, cela augmente le sentiment de sécurité, pour les parents comme pour les enfants.

Établir une communication constante, dès le départ

Les enfants se plaignent souvent lorsqu’on s’occupe trop d’eux, lorsqu’ils arrivent à un certain âge. Ils trouvent les câlins et les bisous embarrassants, particulièrement lorsqu’ils se produisent dans des lieux publics. Néanmoins, en réalité, s’ils n’ont pas toutes ces démonstrations d’amour, ils se retrouvent rapidement en manque affectif. C’est encore plus vrai pour les nouvelles générations, alors que des études démontrent une certaine dépendance affective globale, envers les parents. Cela rend le besoin de communication encore plus urgent. Il faut donc immédiatement créer le lien, dès que l’enfant est arrivé sur les lieux où il habitera désormais et que les parents sont retournés à la maison, après avoir laissé l’enfant à sa destination (le cas échéant). Un appel téléphonique pour dire qu’on est bien arrivé à la maison, sans dramatiser la situation en disant à quel point ils nous manquent, est la première action à poser. Par la suite, on peut :

  • envoyer un message texte tous les jours ou deux ;
  • planifier un appel téléphonique, au moins une fois par semaine.

Même si cela semble compliquer pour la vie de l’enfant, la réalité sera inverse, alors qu’elle le stabilisera et lui apportera un sentiment de sécurité dans son nouvel environnement.

Rester en contact avec l’école

Naturellement, selon l’âge de l’élève, il faudra éventuellement lâcher du lest. Au départ, il faut se renseigner sur son état d’esprit et pour cela, rien de mieux que de demander à une tierce personne : un professeur. On laissera passer quelques mois avant de demander un bilan à celui-ci, mais d’établir la communication avec le professeur, dès le début d’année, est tout de même suggéré. Il ne faut surtout pas agir ainsi dans le but de contrôler l’enfant. L’objectif est de s’assurer qu’il s’intègre bien et qu’il a bon moral. Sinon, cela risque à long terme, de créer un problème entre l’enfant et les parents, rapidement.